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« Les services psychiatriques sont débordés »

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Sur fond de faits divers dramatiques, la psychiatrie se voit régulièrement interpellée. Beaucoup s'interrogent sur son rôle, à l'heure où de nombreux malades mentaux se retrouvent à la rue ou en prison. Le psychiatre Patrick Chemla, l'un des signataires de la pétition « La nuit sécuritaire », lancée récemment par des soignants, analyse les raisons du profond malaise qui touche ce champ de la santé.
Le fonctionnement de la psychiatrie fait l'objet de vives critiques en France. La situation est-elle aussi grave que certains le disent ? Depuis de nombreuses années, la psychiatrie publique souffre d'un appauvrissement profond, avec une véritable désertification en soignants dans certaines régions. Le résultat est que, bien souvent, les équipes tournent avec très peu d'infirmiers. Certes, la question des moyens n'explique pas tout, mais elle a son importance. En vingt ans, 50 000 lits en psychiatrie ont été fermés. C'est énorme ! L'équipe que je dirige s'occupe de 250 patients psychotiques en ambulatoire, avec une file active de 1 500 personnes en consultation. Pour cela, nous disposons royalement de 11 infirmiers, 3 éducateurs et une assistante…
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