Publié le : Dernière Mise à jour : 26.09.2017Par : CAROLINE HELFTERLecture : 15 min.
Certes, il n'y a ni politique véritablement concertée, ni moyens à la hauteur des besoins. Cependant, l'ignorance comme le déni ne sont aujourd'hui plus de mise : ici et là, les initiatives se multiplient pour soutenir efficacement celles qui veulent se soustraire à une union forcée.
A l'instar de plusieurs enceintes internationales qui l'avaient déjà très nettement affirmé, le Conseil de l'Europe le rappelle sans ambiguïté : « L'union de deux personnes dont l'une au moins n'a pas donné son libre et plein consentement au mariage » est une « atteinte aux droits fondamentaux de la personne humaine », qui ne peut « en aucune façon » être justifiée (1). En désignant ainsi le caractère inadmissible de la contrainte qui se trouve au fondement des mariages forcés, de telles prises de position sont essentielles pour inciter les pays à appréhender la problématique des jeunes filles (2) confrontées à une union « arrangée » pour elles par leurs parents (3). Car il ne s'agit pas d'en rester au stade de la dénonciation : pour être utile, celle-ci doit être assortie de « programmes de formation de l'ensemble des acteurs sociaux concernés, de campagnes…
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