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LES INVISIBLES DE LA RUE. Vigiles, serveurs, vendeurs, jardiniers, fonctionnaires... Certains gagnent 1 200 € par mois, mais dorment sur le trottoir, dans des foyers, des caravanes ou des squats. De Paris à Marseille, de Rennes à Strasbourg, le docteur Véronique Vasseur, qui avait déjà dénoncé le sort des détenus (1), est partie à la rencontre de ces actifs sans domicile. Elle a eu du mal à les « débusquer », comme elle l'explique elle-même, « tant la peur de perdre leur emploi, d'être pointés du doigt, rythme le quotidien de ces «mis de côté» et les rend inaccessibles, voire invisibles ». Pour réaliser son enquête, elle a donc maraudé avec les équipes de Médecins du monde et a longuement discuté avec ces résidents de la rue. Elle découvre, effarée, que 30 % des gens qui se trouvent dans les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) travaillent, sont autonomes et pourraient payer un loyer. De ces témoignages accablants, elle tire une série de portraits. Mokhtar, agent de sécurité d'origine kabyle, qui sous-loue un studio insalubre à la cité des Quatre-Mille, à La Courneuve, lui révèle : « Ici, c'est plus facile d'avoir des papiers qu'un logement décent. » Dans…
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