Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : MICHEL PAQUETLecture : 15 min.
Avec la crise économique, l'augmentation des besoins sociaux promet d'être vertigineuse. A l'heure où la crainte d'un effritement de la cohésion sociale est plus partagée que jamais, les politiques sociales développées dans le cadre de la décentralisation apparaissent insuffisantes. Une situation qui ravive les questionnements sur l'organisation et les orientations de l'action sociale.
La crise économique et ses conséquences partout à la une des médias : suppression de toute capacité d'investissement dans les secteurs « non économiquement prioritaires », menaces de récession, perspectives de précarisation de pans entiers de la population, affaiblissement des territoires les moins industrialisés... En quelques mois, les doutes des acteurs sociaux se sont cristallisés. A l'incertitude sur les ressources consacrées à une action sociale qui sera aux avant-postes d'un prévisible « tsunami social » (1), se superposent des questions déjà en germe avec la révision générale des politiques publiques (RGPP) ou la création des agences régionales de santé (ARS) : comment vont évoluer les relations entre l'Etat, les collectivités territoriales et…
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