Rétention : pour la Cimade et le GISTI, la logique d'émiettement persiste
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Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Lecture : 2 min.
Le nouvel appel d'offres sur les centres de rétention diffusé le 19 décembre par le ministère de l'Immigration (1) ne modifie en rien son projet de faire de l'intervention associative un marché concurrentiel et morcelé, estiment la Cimade et le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI). Selon le ministère, la réforme engagée ne changera pas la mission des associations dans les centres de rétention. Faux, rétorquent les deux organisations qui, avec huit autres, avaient le 23 octobre dernier déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre le décret du 22 août, au motif que celui-ci empêcherait toute mission associative conjointe (2). Le nouvel appel d'offres, qui prévoit désormais la possibilité de regroupements de personnes morales, « maintient l'éclatement en huit lots indépendants de la mission d'aide aux étrangers, interdisant de fait toute possibilité de défense efficace et globale des personnes concernées » et annihilant « toute action nationale cohérente des organisations non gouvernementales », argumente la Cimade. Pour le reste, l'association juge que les corrections apportées au texte initial sont de « fausses concessions puisqu'il s'agit en réalité de simples…
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