Malgré l'ouverture de la « concertation » sur la psychiatrie, la mobilisation continue
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Décidément la colère des professionnels et des usagers de la psychiatrie, provoquée par les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy après le drame de Grenoble, ne faiblit pas (1). Alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a entamé une « concertation » sur la réforme de la loi du 27 juin 1990 « relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées pour troubles mentaux », la levée de boucliers continue. Tout d'abord l'Apiass (Association professionnelle des inspecteurs de l'action sanitaire et sociale) revient sur la suspension du directeur du centre hospitalier de Saint-Egrève. Rappelant que le risque zéro n'existe pas, elle déplore des décisions prises dans le feu de l'actualité, « qui apparaissent disproportionnées ». Et redoute que « certaines préfectures deviennent frileuses pour signer des sorties d'essai à des patients ayant été hospitalisés d'office, ce qui mettra rapidement les hôpitaux psychiatriques dans des positions intenables ». C'est pourquoi elle demande que les conclusions de l'enquête, confiée à l'inspection générale des affaires sociales pour déterminer les responsabilités dans le drame survenu le 12 novembre, « soient rendues publiques dans…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques