A la veille du conseil de l'Union européenne (voir ce numéro, page 16), 32 associations, dont en France Romeurope, la Fondation Abbé-Pierre, la Fnasat (Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les gens du voyage)-Gens du voyage (1), Médecins du monde et le Secours catholique, ont, le 10 décembre, adressé leurs revendications aux chefs d'Etat et de gouvernement. Les constats sur les discriminations subies par les Roms, qui ont fait l'objet d'un consensus lors du premier Sommet européen sur les Roms, le 16 septembre, doivent être suivis d'actions, réclament-elles.
Les associations demandent au conseil de l'Union et aux Etats membres la fin des régimes transitoires qui limitent l'accès des ressortissants bulgares et roumains au marché de l'emploi, la suppression dans les motifs possibles de reconduite à la frontière du critère de « charge déraisonnable » et l'adoption d'un plan d'action européen « plurisectoriel » (habitat, accès aux soins, effectivité des droits civils et politiques et scolarisation). Autre revendication : l'adoption d'une stratégie européenne pour les Roms élaborée selon un « processus participatif
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