Le rapport annuel de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), consacré à l'évaluation des politiques sociales décentralisées (1), ne pouvait mieux tomber pour les collectivités territoriales. Alors que le contexte économique actuel plombe leur horizon et que les appels de leurs représentants se multiplient pour exiger de l'Etat davantage de liberté de manoeuvre, la description que fait l'IGAS du paysage issu de 25 années de décentralisation ressemble à bien des égards à un plaidoyer pour une remise à plat de l'ensemble du dispositif.
Rendu public le 8 dé-cembre, ce rapport définit en effet un système d'une complexité inouïe, peu efficace, « inachevé », taraudé par le chevauchement des compétences d'une multitude d'a
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