...tandis qu'un rapport de l'OPECST s'oppose à la légalisation de la gestation pour autrui
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a présenté le 19 novembre son rapport d'évaluation de la loi « bioéthique » du 6 août 2004, assorti d'une série de recommandations (1). Entre autres sujets de réflexion (tests génétiques, dons d'organes, recherche sur l'embryon...), ses rapporteurs, les députés (PS) Alain Claeys et (UMP) Jean-Sébastien Vialatte, émettent des réserves quant à la légalisation de la gestation pour autrui en France. Pour eux, « les propositions visant à lever la prohibition de la gestation pour autrui en l'encadrant strictement ne lèvent pas les objections de fond qui entachent cette technique extrêmement «biologisante» » (2). Ainsi, cette levée de l'interdiction nécessite de réfléchir au devenir de l'ensemble des intervenants, l'enfant, la gestatrice, la famille. De même qu'ils estiment qu'un encadrement de la gestation pour autrui « implique un contrat sur un enfant à naître dont l'intérêt doit être protégé ». Ils soulignent également que les difficultés de l'adoption en France sont « bien souvent » l'une des raisons de la volonté des couples de recourir à la gestation pour autrui. C'est pourquoi ils « demandent…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques