Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 7 min.
Alors que tous les discours convergent pour placer l'usager au centre de l'intervention sociale, qu'en est-il lorsque celui-ci souffre de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés ? Confrontés à cette question, des professionnels inventent les manières d'aller à sa rencontre.
Passer quasi instantanément du statut de personne autonome à celui de sujet dépendant ou, du moins, être vu comme tel, constitue une expérience communément vécue par les patients qui se voient signifier un diagnostic de maladie d'Alzheimer. Cette épreuve est d'autant plus accablante que, lors de l'identification de sa pathologie, la personne est souvent consciente de ce qui lui arrive : elle doit alors retourner à son quotidien avec cette donnée qui fera désormais partie de sa vie. Or si l'aidant familial se voit rapidement offrir le soutien d'associations, « qu'en est-il du malade ? quelle place lui est faite ? quel crédit est encore accordé à sa parole ? », se demande Rita Cano (1). Partant de cette interrogation, cette psychologue à l'Association haut-rhinoise d'aide aux personnes âgées (APA) propose un accompagnement psychologique individuel aux…
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