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Après le drame de Grenoble, les organisations du secteur psychiatrique appellent le gouvernement à sortir de l'improvisation

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« On est désormais coutumier du fait. A chaque drame, Nicolas Sarkozy annonce une énième reforme. A tel point que le code pénal est devenu illisible pour les magistrats », lâche, quelque peu désabusé, Bernard Durand, président de la Fédération d'aide à la santé mentale (FASM) Croix-Marine. De fait, au lendemain même du meurtre d'un étudiant à Grenoble par un patient schizophrène de l'hôpital de Saint-Egrève survenu le 12 novembre, le président de la Répu-blique a demandé aux trois ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé de préparer sans délai « une réforme en profondeur du droit de l'hospitalisation psychiatrique destinée notamment à mieux encadrer les sorties des établissements, à améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui, dans le cadre notamment de la création d'un fichier national des hospitalisations d'office, ainsi qu'à clarifier le partage des compétences administratives dans le pilotage de ces dossiers ».Retour en arrière ?« A nouveau, cette idée d'un fichier national réapparaît ! », s'alarme FO Santé-sociaux. Voilà le « vieux serpent de mer qui ressort des cartons », ironise Hélène Franco, secrétaire générale du…
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