Appartements de coordination thérapeutique : l'Etat rappelé à ses engagements
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Lecture : 2 min.
Alors que le plan pour l'amélioration de la qualité de vie des malades souffrant de maladies chroniques (2007-2011) prévoyait l'ouverture de 900 places en appartements de coordination thérapeutique (ACT) d'ici à cinq ans (1), « aucune n'a été ouverte. Rien qu'en 2007, l'Etat a économisé 4,2 millions d'euros sur le dos des malades ! », s'insurge Raphaëlle Di Palma, présidente de la Fédération nationale d'hébergement VIH et autres pathologies (FNH-VIH) (2), qui rassemble 80 % des associations gestionnaires de ces structures. Soutenue par plusieurs associations de lutte contre le sida (3), la fédération s'indigne que l'Etat n'ait pas tenu ses engagements pour développer le dispositif. Dans l'immédiat, elle réclame l'ouverture des 340 places prévues en 2007 et 2008. L'accompagnement médicopsycho-social développé dans les ACT, « plus efficace, plus humain, moins coûteux que de longues hospitalisations », a fait ses preuves, défend-elle. En effet, ce mode de prise en charge, qui décloisonne les pratiques afin d'aider les malades à s'intégrer socialement, concerne aujourd'hui l'ensemble des maladies chroniques. Autre revendication : la FNH-VIH demande à l'Etat d'apporter son soutien…
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