Publié le : Dernière Mise à jour : 15.07.2017Par : Joël HenryLecture : 7 min.
On entend trop peu les professionnels du travail social dans le cadre des travaux, hexagonaux ou européens, en cours sur les services sociaux d'intérêt général (SSIG). C'est ce qui a poussé Joël Henry, ancien président et co-fondateur du Cnaemo et d'Eurocef (1), à prendre sa plume pour proposer une définition de ces services, sur lesquels la France, forte de sa présidence de l'Union européenne, poursuit le débat (2). Nous publions de larges extraits de ce texte, rédigé dans la foulée d'une journée de réflexion du Mouvement européen des travailleurs sociaux, début octobre, que plusieurs organisations professionnelles (3) s'apprêtent à discuter au sein de leur propre réseau.
« Adoptée le 15 novembre 2006, la directive «services» exclut expressément de son champ «le logement social, la protection de l'enfance et le soutien aux familles ou personnes, de façon permanente ou temporaire dans le besoin» (1), établissant ainsi une première démarcation entre ces derniers, appelés «services sociaux d'intérêt général» (SSIG), et les services d'intérêt économique général (SIEG). En vertu du principe de subsidiarité, les Etats membres sont libres…
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