Maltraitance : après un reportage choc, les associations demandent un plan ambitieux pour les maisons de retraite
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.08.2017Lecture : 3 min.
Dès le lendemain de l'émission diffusée le 22 octobre sur France 2, Les infiltrés : chronique d'une maltraitance ordinaire ?, réalisée en caméra cachée dans une maison de retraite de Seine-et-Marne, Valérie Létard a indiqué que la fermeture de l'établissement filmé avait déjà été prévue dans quatre mois, patients et résidents devant déménager dans des locaux rénovés. Elle a également confirmé qu'une enquête judiciaire et une enquête administrative seraient ouvertes. Au-delà, la secrétaire d'Etat à la solidarité a estimé que l'établissement souffrait « d'un problème de recrutement, de formation des personnels et d'organisation ». Les organisations du secteur, cependant, ont eu à coeur de ne pas stigmatiser la structure mise en cause, mais plutôt de dénoncer un système défaillant. Elles n'ont pas manqué de revenir sur les engagements non tenus de l'Etat en matière de moyens. La FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs) rappelle ainsi que « le plan «solidarité grand âge» de 2006 inscrivait l'augmentation de personnel, toutes catégories confondues, à un ratio d'encadrement compris entre 0,65 et 1 pour un résident selon le niveau de…
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