Tableau de bord de la pauvreté : une avancée qui reste perfectible
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.08.2017Lecture : 2 min.
La publication, le 15 octobre par Martin Hirsch, du tableau de bord de suivi de la pauvreté (voir ce numéro, page 11), constitue, pour les associations, une avancée. Satisfaite d'avoir obtenu un outil « multidimensionnel » qui dépasse le simple objectif de réduire d'un tiers la pauvreté monétaire en cinq ans, ATD quart monde demande ainsi que ces données soient publiées chaque année à l'occasion de la journée du refus de la misère. Un moyen, se félicite-t-elle, de rendre compte des engagements de l'Etat et de créer un débat de société sur la lutte contre la pauvreté. Restent néanmoins des déceptions, en particulier sur le choix de l'indicateur « central » du baromètre : le taux de pauvreté « ancré dans le temps », critiqué par la mission d'information du Sénat sur les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion (1) comme par l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale. Le cabinet de Martin Hirsch, explique Bruno Tardieu, délégué national d'ATD quart monde, voulait écarter le danger de la pauvreté relative (seuil fixé à 60 % du revenu médian), qui peut amener à « compter toujours autant de personnes en dessous du seuil de pauvreté quand tout le monde…
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