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L'extension du bracelet électronique aux détenus en fin de peine est jugée « précipitée »

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L'annonce par la ministre de la Justice de l'extension de l'expérimentation du placement sous surveillance électronique aux détenus en fin de peine (1) fait réagir les organisations. L'ANJAP (Association nationale des juges de l'application des peines) s'étonne de cette annonce alors que le projet de loi pénitentiaire, qui prévoit ce dispositif, n'a pas encore été examiné. « Au regard du cadre législatif actuel, précise-t-elle, toute décision d'aménagement de peine relève d'une décision individuelle d'un juge de l'application des peines. » Et sa responsabilité professionnelle pourrait être engagée en cas d'incident grave, souligne-t-elle. Quant au Snepap (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire)-FSU, il déplore cette précipitation « alors qu'aucun bilan de cette expérimentation - qui vient à peine de débuter - n'est fait et qu'aucun moyen supplémentaire n'est prévu ». Les deux organisations regrettent une décision qui vise moins la prévention de la récidive que « le désengorgement des prisons au moindre coût ».Notes(1) Voir ASH n° 2577 du 17-10-08, p. 18.
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