Centres de rétention : le tribunal administratif de Paris « gèle » l'appel d'offres du ministère de l'Immigration
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Les associations de défense des droits des étrangers ont remporté une manche dans le bras de fer qui les opposent actuellement au ministère de l'Immigration à propos des nouvelles règles de fonctionnement des centres de rétention administrative (CRA) (1). Dans une décision rendue le 14 octobre, le tribunal administratif de Paris enjoint en effet à Brice Hortefeux de différer - jusqu'au 31 octobre au plus tard - la signature des contrats relatifs au « marché de service d'appui aux pouvoirs publics destiné à l'information des étrangers maintenus dans les centres de rétention administrative ». Autrement dit, le juge demande au ministère de ne rien signer, pour l'instant, avec les candidats répondant à l'appel d'offres lancé en septembre dernier pour mettre fin à la situation de monopole de la Cimade au sein des centres de rétention (2). Un appel d'offres qui, rappelons-le, ouvre les portes de ces établissements à de nouveaux intervenants mais aussi répartit les 22 CRA actuels en huit lots géographiques et modifie les conditions d'intervention des associations dans ces structures, les contraignant notamment à un devoir de « discrétion ». D'où son caractère controversé. Le tribunal avait…
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