Médecins du monde défend le développement des permanences d'accès aux soins de santé
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Un nombre de patients toujours en hausse dans ses centres d'accueil, de soins et d'orientation (CASO), dont une grande partie sont étrangers, vivent à la rue ou dans un logement précaire et 92 % sont sans ressources. Parmi eux 80 % peuvent en théorie prétendre à une couverture maladie, mais seulement 20 % d'entre eux ont des droits effectivement ouverts. Comme chaque année, le tableau dressé par le rapport de l'Observatoire de l'accès aux soins de la mission France de Médecins du monde (1), rendu public le 14 octobre à l'approche de la journée du refus contre la misère, est très sombre. Au regard des pathologies graves rencontrées dans un quart des cas, il montre aussi la nécessité d'une prise en charge adaptée des publics précaires à l'hôpital. Or c'est justement là que le bât blesse : les permanences d'accès aux soins de santé (PASS) instituées par la loi de lutte contre les exclusions de 1998, entrées dans leur dixième année d'existence, ne remplissent pas forcément leurs missions. Même si certaines fonctionnent bien et font même figure d'exemples, elles « sont insuffisantes tant sur le plan quantitatif [que] qualitatif », explique Pierre Micheletti, président de Médecins du monde.…
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