Publié le : Dernière Mise à jour : 25.07.2017Lecture : 2 min.
L'association ALC (Accompagnement, lieux d'accueil, carrefour éducatif et social) appelle les autorités à mettre en place une agence nationale de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, à se doter des moyens nécessaires pour assurer la protection des victimes et à nommer un rapporteur national qui coordonnerait les actions en la matière. Cinq ans après l'inscription de la définition de la traite des êtres humains dans le code pénal par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, il n'y a pas encore eu de condamnation pour ce motif, déplore l'association. Les victimes de proxénétisme ou de travail forcé peinent donc à faire valoir leurs droits (accueil, assistance, autorisation de séjour) et se retrouvent cantonnées dans la clandestinité et la précarité, souligne-t-elle, à la veille de la deuxième journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains du 18 octobre. France terre d'asile appelle les parlementaires à faire échec à la ratification de l'accord franco-roumain du 1er février 2007 sur la protection et le rapatriement des mineurs roumains isolés présents en France. Elle se joint ainsi à la demande déjà formulée par dix associations (voir…
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