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La participation des usagers à l'épreuve de la démocratie

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A quelles conditions la participation des usagers dans les institutions sociales et médico-sociales peut-elle être considérée comme réellement « démocratique » ? Le philosophe, sociologue et consultant Saül Karsz (1) se penche sur cette question complexe, rebondissant ainsi sur une récente tribune libre (2).
« Le lien entre participation des usagers et démocratie n'est nullement gagné d'avance. Dans la mesure où la participation résulte d'une prescription légale, sa mise en oeuvre peut ne donner lieu qu'à quelques aménagements techniques, institutionnels, administratifs, émaillés d'énoncés convenus insérés dans le règlement intérieur, les discours managériaux, les propos des travailleurs sociaux, sans oublier de redondantes références à l'éthique. Il n'en faut guère plus pour se mettre en conformité avec la loi. Il ne s'agit pas de cynisme, mais de parade pour tenter de faire face à une affaire particulièrement complexe. Ces mises en oeuvre a minima et ces discours convenus témoignent d'un fait majeur : la participation des usagers n'a rien d'une démarche nécessairement novatrice, susceptible de modifier automatiquement les pratiques et…
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