« Vendre » l'accompagnement des personnes handicapées comme une lessive ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Lecture : 3 min.
Le besoin des associations oeuvrant dans le champ du handicap de donner une visibilité à leur action est-il compatible avec l'intérêt des usagers ? C'est la question que soulève Lionel Fraisse (1), éducateur spécialisé dans un service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS), au sein d'une association gestionnaire d'établissements et services destinés à des personnes handicapées mentales. Cette dernière a récemment décidé d'apposer de larges logos sur ses véhicules de service.
« Alors que les autocollants étaient déjà prêts, aucune consultation préalable n'avait été organisée : ni auprès des instances dans lesquelles les personnes handicapées sont largement représentées (conseils de la vie sociale, groupe d'expression du SAVS, commission «citoyenneté» de l'association), ni auprès des équipes éducatives, ni même semble-t-il auprès des cadres de direction... Les instances représentatives du personnel n'ont été informées qu'une fois la décision déjà prise. Le conseil d'administration (CA) a maintenu sa décision malgré de nombreuses remarques sur la discrétion nécessaire à l'intégration des usagers des services…
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