Le Conseil national des villes recommande d'inscrire la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé dans les objectifs des futures ARS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.08.2017Lecture : 3 min.
Ayant pris connaissance des « modifications fondamentales » que la création des agences régionales de santé (ARS) va entraîner, le Conseil national des villes (CNV) s'inquiète, dans un avis adopté le 18 septembre, de la façon dont ces agences vont prendre en compte les besoins des quartiers et des populations en difficulté (1). Pour mémoire, la création des ARS, annoncée pour 2009, est prévue par le projet de loi « Hôpital, santé, patients, territoires » et vise à assurer un pilotage unifié du système territorial de santé tout en décloisonnant les secteurs sanitaire et médico-social (2). Sans remettre en cause les objectifs affichés par la réforme (simplification des circuits de décision, suppression des doublons, meilleur lien entre le médical et le médico-social, entre les soins de ville et l'hôpital...), le Conseil national des villes s'inquiète du mode opératoire et des principes affichés. Il souligne ainsi que « le choix de regrouper soins et santé publique, à l'inverse des pays d'Europe du Nord qui fondent leur politique de santé publique sur une articulation avec les domaines «extérieurs» (environnement, social, inclusion, éducation, etc.), est un pari qui n'a rien d'évident…
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