La CGT craint pour l'avenir des centres de rééducation professionnelle
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Lecture : 1 min.
Un droit à la formation professionnelle qualifiante et diplômante pour les personnes handicapées, la reconnaissance des centres de rééducation professionnelle (CRP) comme outil d'accompagnement vers un emploi stable et qualifié et des moyens adaptés. Telles sont les revendications de la CGT (collectif des syndicats des CRP, union fédérale de l'action sociale et secteur « travail-handicap » de la confédération), qui appelle à la mobilisation le 21 octobre et fait circuler une pétition auprès des travailleurs handicapés et des personnels (1). La priorité faite à l'orientation vers les dispositifs de droit commun, dont ils s'estiment complémentaires, diminue l'orientation en CRP. Au risque de priver les personnes handicapées d'un outil d'accompagnement adapté à leurs besoins. La mise en place difficile des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) a encore plus limité ces orientations. « Nos effectifs ont chuté de 10 à 20 % l'an dernier », précise Yannick Delaunay, formateur au CRP Suzanne-Masson, à Paris, et membre du collectif CGT des CRP. Cette diminution pourrait encore s'aggraver, craint le syndicat, avec la disparition en janvier 2009 du service d'orientation professionnelle…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques