Premier sommet européen des Roms : une prise de conscience politique mais pas de mesures concrètes dans l'immédiat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Rassemblant les représentants des institutions européennes, des gouvernements et des associations, le premier sommet européen des Roms, qui s'est tenu le 16 septembre à Bruxelles (1), a été l'occasion pour les autorités politiques de s'engager à favoriser l'intégration de la population rom. « L'absence de discrimination ne suffit pas », a affirmé le président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso. « Nos sociétés doivent offrir aux Roms des moyens réels et pratiques d'améliorer leurs perspectives d'avenir. » Il a rappelé également que si « les principaux moyens d'action sont entre les mains des Etats membres, l'Union européenne peut compléter les efforts au niveau local, régional et national ». De son côté, le vice-président de la Commission, Jacques Barrot, a appelé « à briser le cercle vicieux de la pauvreté des enfants roms ». Le commissaire européen aux affaires sociales, Vladimir Spidla, a quant à lui suggéré d'adopter « une nouvelle approche européenne » de la question rom qui reposerait sur la coordination des politiques nationales, le contrôle du respect de la législation européenne et la mise en oeuvre des fonds structurels européens en faveur de cette population.…
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