Pour une politique européenne d'intégration des Roms et des gens du voyage
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 4 min.
A l'approche du Sommet européen pour les Roms du 16 septembre, neuf associations (1) ont demandé à la présidence française de l'Union européenne d'inscrire dans ses priorités la mise en oeuvre d'une « réelle politique européenne d'intégration des Roms ». Dans le prolongement de l'action initiée par des ONG européennes, le 8 mars dernier, elles réclament que celle-ci soit appuyée par une directive-cadre et fondée sur le principe de « l'égale dignité et d'un accès sans discrimination aux droits communs » de tous les Roms et gens du voyage. La plus grande minorité d'Europe, précise Michel Mombrun, président de la Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnasat) : « Lorsque l'on parle de gens du voyage en France, on désigne 500 000 personnes. Les Roms, qui émigrent des pays de l'Europe centrale vers l'Europe de l'Ouest, sont environ 6 000. Les Roms et les gens du voyage représentent en Europe dix millions de personnes. »Des populations fichéesLes recommandations et résolutions se succèdent de même que les témoignages sur les discriminations à l'égard de cette population - dont un récent rapport de la Commission européenne (2)…
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