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Le lieu de vie : ni prison, ni hôpital...

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A quelles conditions un jeune peut-il tirer un réel bénéfice d'un séjour dans un lieu de vie ? Martine Fourré, docteur en psychologie et psychanalyste, répond, dans cette lettre ouverte, aux reproches d'un directeur chargé de la protection de l'enfance dans un conseil général qui mettait en cause les « résultats » de la structure qu'elle dirige au Sénégal.
« Lors d'un récent entretien, vous me demandiez confirmation par écrit de vous garantir que les enfants confiés par vos services ne fugueront pas, ne se mettront pas en danger. Je vous mentirais si je vous l'affirmais. Même les murs des prisons et ceux des hôpitaux sont régulièrement franchis. Pour ma part, je ne suis qu'un lieu de vie, lieu ouvert, ni prison ni hôpital. Le terme de «soin psychosocial» ne suppose pas que je transforme ma maison de dialogue en lieu de coercition... Vous espériez des miracles ? Je suis désolée de vous décevoir. Par contre, je veux bien, avec vos praticiens, travailler à prévenir les débordements, chercher à apaiser, à rencontrer si bien ces jeunes qu'ils tisseront des liens pacifiés et actifs dans notre société. L'immédiateté n'est pas de mise. Vous le…
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