La « Villa Médicis » ouvre ses portes sans conditions aux sans-abri
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Florence RaynalLecture : 8 min.
L'association CASA, née à Avignon d'un mouvement de personnes à la rue, gère aujourd'hui un CHRS de stabilisation, la « Villa Médicis ». Accueil inconditionnel, tolérance des pratiques addictives, modes d'autogestion... sont expérimentés dans cette structure partie d'un squat. Un laboratoire du social et de la citoyenneté où étonnement et risque servent d'outils.
Avignon, son palais des Papes, sa cité médiévale, son festival, ses lumières, son faste... Le décor est saisissant, son envers aussi. A peine franchis les remparts, c'est une tout autre réalité qui s'exprime. C'est là que, trait d'union entre deux mondes, s'étale la « Villa Médicis » (1). Un clin d'oeil audacieux à l'Académie de France à Rome puisqu'il s'agit du centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) de l'association CASA, tout en modules préfabriqués. Mais ici l'audace est reine. Pour preuve, ce centre accueille sans conditions, quels que soient leur état et leur situation, hommes, femmes, couples, avec leurs animaux de compagnie, leurs pratiques addictives... « On maintient la porte la plus ouverte possible. On reçoit ainsi des personnes que notre formule attire mais…
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