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L'ordonnance de 1945 vue par les mineurs : un système complexe, où priment les expériences valorisantes

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Le regard des mineurs sur l'ordonnance du 2 février 1945 renvoie à une conception principalement « rétributive » (ce qui relève de la punition, de la condamnation) de la justice, dont le fonctionnement « semble reposer en partie sur une logique d'escalade, du moins contraignant vers le plus coercitif, logique dans laquelle placement et prison constituent des interventions de dernier recours ». C'est l'une des principales conclusions d'une étude sur les « aspects de l'ordonnance de 1945 vue par 331 mineurs » (1) achevée en avril dernier par l'inspection des services de la protection judiciaire de la jeunesse et remise en juin à André Varinard, afin d'alimenter la réflexion de la commission qu'il préside sur la réforme du texte. Le document confirme aussi « la complexité du droit pénal des mineurs qui peut entraîner une perte de repères », les jeunes opérant « des regroupements et des simplifications qui leur permettent de reconstruire une loi pénale accessible à leur entendement », constate l'inspection. Elle précise toutefois que si les mineurs intègrent un certain discours sociétal sur le rôle de la justice pénale, « la justice des mineurs, si elle veut être opérante, ne peut…
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