Le plan de lutte contre les addictions est assorti de peu de financements, relèvent les intervenants
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies, présenté le 9 juillet (voir ce numéro, page 11), « a le mérite de faire travailler ensemble des ministères qui n'en ont pas toujours la pratique, sur un sujet qui ne les intéresse que marginalement », réagit la FFA (Fédération française d'addictologie) (1). Ce programme a aussi l'intérêt de reconnaître la nécessité d'intervenir précocement, de prendre en compte les populations vulnérables, de mettre l'accent sur la recherche et la formation..., juge l'organisation, qui constate cependant qu'il « n'échappe pas aux contradictions qui traversent notre société quant aux conduites d'addiction : le tabac est absent et l'alcool est curieusement le seul produit à ne pas être visé par la «lutte contre la banalisation de l'usage» ». A ce regret s'ajoute une interrogation : comment la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) tiendra-t-elle la « gageure » de ce plan avec « aussi peu de moyens », un système d'appels d'offres pour des actions non pérennes et un partenariat de terrain fragilisé par la disparition de financements de la même MILDT ?, demande la FFA. De fait, les professionnels…
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