Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Comme la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale), la CFDT et la CGT, qui auraient préféré un financement du RSA (revenu de solidarité active) (voir ce numéro, page 5) par la solidarité nationale, les organisations de chômeurs regrettent un redéploiement partiel de la prime pour l'emploi. Elle « va être revue à la baisse dans son montant et relativement au nombre de bénéficiaires », s'alarme AC !-Ile de France. Autre source d'inquiétude pour l'association, le rattachement des droits connexes non plus au statut mais aux revenus : « Aujourd'hui, tous ceux qui sont allocataires des minima sociaux bénéficient automatiquement [de la couverture maladie universelle complémentaire], demain, ceux qui auront repris un emploi en seront donc exclus pour certains, et devront financer une mutuelle. Ce qui annulera les gains liés à la reprise d'emploi... » La CGT-chômeurs dénonce également vivement la suppression de la prime de Noël : « Nous ne pouvons accepter que cette victoire des chômeurs devienne un outil financier dans un plan de charité [conduisant au] retour à l'emploi bradé. » Au regret de beaucoup de ne pas voir les moins de 25 ans intégrés dans…
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