L'insertion des jeunes sans diplôme est « un devoir national », selon le CERC
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : T. R.Lecture : 3 min.
En 2004, un jeune Français sur six a quitté l'école sans obtenir de diplôme secondaire, soit 117 000 au total. Et, bien davantage que leurs pairs, ces jeunes sont exposés au chômage et à l'emploi instable. Car, en France plus qu'ailleurs, « ne pas disposer de diplôme, c'est être repéré comme en échec par les employeurs potentiels ». Dans un récent rapport (1), le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC) analyse successivement l'origine de ces jeunes sortis sans diplôme et rappellent les causes de cet échec scolaire, les difficultés de leur insertion professionnelle ainsi que les dispositifs publics les concernant. Un éclairage sur les expériences étrangères est également apporté. Ce document, qui a bénéficié, entre autres, de la contribution du Conseil national des missions locales, prolonge un constat déjà dressé en 2006 par le CERC (2), qui avait conduit son président, Jacques Delors, à demander le lancement d'un « chantier national » sur l'insertion des jeunes sans diplôme. Dans son dernier rapport, le Conseil estime que, si « l'urgence est d'abord de lutter contre l'échec au cours de la formation initiale » en s'inspirant de l'exemple finlandais, il faut…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques