Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Le décret du 1er juillet instituant le fichier « Edvige » (voir ce numéro, page 23) fait couler beaucoup d'encre. « Si le décret du 14 octobre 1991 permettait déjà aux renseignements généraux de récolter et de détenir des informations sur les personnes majeures impliquées dans le débat public, Edvige étend considérablement le champ des données collectables, comme les motifs justifiant le fichage », s'indigne le Syndicat de la magistrature, qui « examinera toute forme d'action juridique pour empêcher sa mise en oeuvre ». Le fait que le fichier concerne également les mineurs à partir de 13 ans « susceptibles de porter atteinte à l'ordre public » est particulièrement contesté. « Parce que les enfants ne sont ni un danger pour l'Etat ni instrumentalisables, nous exigeons le retrait total et officiel de toutes les mesures d'enquête et de fichage » les concernant, demandent, dans un communiqué commun, la CGT-pénitentiaire, la CGT-PJJ, l'UFAS (Union fédérale de l'action sociale)-CGT et la CGT Educ'action Créteil. Ces organisations dénoncent plus généralement « toutes les mesures répressives » à l'égard des familles, des enfants et des professionnels, et un « abandon » des politiques éducatives…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques