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Maladie mentale : la CNCDH dénonce la focalisation des pouvoirs publics sur la dangerosité au détriment du soin

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Dénonçant la focalisation des pouvoirs publics sur l'urgence, les hospitalisations contraintes et la psychiatrie privée, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) met en garde contre les tentatives d'amalgame entre maladie mentale et dangerosité. Dans un avis adopté le 12 juin 2008 (1), elle replace donc la problématique de la santé mentale sur le terrain des droits de l'Homme, au regard desquels se posent non seulement la question de l'accès aux soins mais aussi et surtout celle de la privation de liberté inhérente à la nature des traitements. « Depuis plus d'un an maintenant, la question de la maladie mentale a été portée de manière spectaculaire devant le Parlement » tandis que « des questions fondamentales concernant le traitement de la maladie mentale étaient en jeu », relève la CNCDH. En effet, « la maladie mentale a été évoquée dans le débat public à propos de deux textes [la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance et la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour trouble mental] qui ont alimenté l'amalgame et la confusion avec la délinquance, la violence, la dangerosité,…
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