Levée de boucliers contre la possible fin de la prise en charge à 100 % des affections de longue durée
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
La proposition du directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie, Frédéric Van Roekeghem, de baisser de 100 % à 35 % le remboursement par la sécurité sociale des « médicaments à vignette bleue » pour les 8 millions de personnes reconnues en affection de longue durée (cancer, diabète, VIH...) (voir ce numéro, page 11) a provoqué un véritable tollé au sein des associations. Cette mesure est « inacceptable », s'alarme le Collectif interassociatif sur la santé, qui dénonce « une triple peine » infligée aux malades, après la « double peine » des franchises. Toutes les associations voient dans cette préconisation le renforcement de la privatisation de l'assurance maladie et « la réduction en peau de chagrin », selon l'expression d'Act Up Paris, du système français de protection sociale, après l'instauration du forfait hospitalier ou le déremboursement de certains médicaments. Aides juge surtout cette proposition « irresponsable ». Irresponsable parce qu'un tiers des personnes séropositives ne bénéficie d'aucune couverture maladie complémentaire et que ce calcul, « absurde en termes de santé publique », risque d'avoir des conséquences dramatiques. Irresponsable aussi parce…
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