Les droits des détenus encore à la peine, déplorent les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La « grande loi pénitentiaire » n'aura définitivement pas lieu, se désolent les professionnels et les associations qui interviennent au sein des prisons. En effet, estime Emmaüs France, l'avant-projet de loi présenté le 12 juin au Comité d'orientation restreint (COR) chargé de préparer la réforme (1) est « très loin des nombreuses recommandations faites par des rapports publics ou par les états généraux de la condition pénitentiaire tenus en 2006 ». Et malgré des avancées sur la détention provisoire, les aménagements de peine et l'exercice de certains droits, il « ne permettra aucunement de résoudre les graves problèmes que connaissent depuis de nombreuses années les prisonniers ». Le texte est notamment « silencieux sur la formation en prison, sauf à en transférer la charge éventuelle aux collectivités locales », ou encore « indigent sur la question de la santé ». Sans compter les impasses sur les préconisations du COR : l'obligation pour les communes et collectivités d'offrir des places de travail d'intérêt général ou de placement extérieur, l'amélioration des droits des étrangers, le droit à une expression collective pour les détenus. L'octroi du RMI aux personnes incarcérées,…
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