Publié le : Dernière Mise à jour : 14.09.2017Lecture : 1 min.
Le débat récurrent sur la récupération de l'aide sociale en matière d'hébergement des personnes âgées a conduit l'ODAS à réaliser une « enquête flash » auprès de 25 départements. Le taux de récupération sur la succession de l'intéressé varie entre 3 % et 6 % de la dépense brute. Celle qui s'exerce à l'encontre des obligés alimentaires rapporte de 0 % à 4 %. Beaucoup de recours et de délais pour un « poids infime », juge l'observatoire, qui estime que le véritable impact de ces mesures est « d'ordre psychologique ». En clair : elles ont un effet dissuasif sur la demande. Ce pourrait aussi être le cas avec les nouvelles dispositions envisagées pour la prise en compte du patrimoine pour l'attribution de l'APA. « Attention à ne pas faire un calcul à courte vue, prévient Jean-Louis Sanchez. Les personnes en GIR 3 ou 4 qui renonceront à demander l'APA à domicile iront peut-être plus vite en établissement par la suite. Il ne faut pas regarder seulement le coût direct, mais aussi les impacts indirects, sur l'emploi notamment. Un euro d'APA crée deux euros d'emploi, y compris dans des zones où il n'existe aucune autre activité. »
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