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Les travailleurs sociaux souffrent moins d'usure que d'un déni de reconnaissance

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Le malaise des travailleurs sociaux ne peut se résumer à la seule question de l'usure professionnelle, les praticiens ayant la capacité de surmonter les difficultés d'exercice de leur métier. Il résulte davantage de leur sentiment de ne pas être reconnus dans le contexte gestionnaire actuel. En fait, leur mal-être tiendrait surtout aux nouvelles conditions de leur exercice professionnel. Telle est la conclusion, dérangeante pour les institutions, de la recherche qui vient d'être remise à l'ONPES.
Usés, les travailleurs sociaux ? Le rapport dirigé par Bertrand Ravon, sociologue à l'université Lumière Lyon-II (1), renouvelle la réponse apportée à cette interrogation récurrente. Il est surtout très critique à l'égard des tendances gestionnaires et déresponsabilisantes à l'oeuvre dans le secteur et d'un certain type de management. Commandée et financée par l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) (2), cette recherche dépasse la notion d'usure professionnelle pour lui préférer un autre concept, celui d'« épreuve de professionnalité ». Ainsi, la souffrance au travail n'est pas seulement envisagée sous l'angle…
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