Un CHRS offre à ses résidents la possibilité de faire appel
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.09.2017Par : Michel PaquetLecture : 7 min.
A la Cité de Refuge, un gigantesque CHRS parisien dépendant de la Fondation Armée du Salut, les résidents ont la possibilité de faire appel des décisions prises à leur égard en saisissant une commission de recours. Inspiré du modèle judiciaire, le dispositif a changé le rapport entre salariés et usagers.
Qui d'autre que Le Corbusier aurait pu bâtir l'énorme bâtiment de la Cité de Refuge, à Paris ? Ouvert en 1933 par l'Armée du Salut, ce centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) de 215 places ne jure pas dans le quartier en reconstruction de la bibliothèque de France, avec sa façade de béton agrémentée de plaques de couleurs et son hall d'entrée aux proportions d'une nef. Dans les années 70, a même été adjoint à l'édifice un second bâtiment, le Centre espoir, un centre d'accueil d'urgence de 58 places (1), rénové lui aussi par Le Corbusier. Au total, l'établissement compte plus de 270 places réservées à un public d'hommes seuls en situation précaire, « même si, depuis quelque temps, ce sont plutôt 300 personnes qui sont accueil-lies », commente Laurent Desmarescaux, directeur de la structure. Comment alors éviter que…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques