Le RSA ne doit pas être une mesure isolée, demande la FNARS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
« Il était ressorti de la commission «Familles, vulnérabilités, pauvreté» que le RSA [revenu de solidarité active] ne pouvait être qu'un pan d'une politique globale de l'emploi et de réduction des inégalités. » Or, aujourd'hui, ce fil rouge manque à l'appel, s'inquiète Nicole Maestracci, présidente de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale). Dans ses « réflexions et propositions » (1) versées au « livre vert vers le RSA » (2) - une synthèse des contributions devrait bientôt être publiée -, l'organisation émet une série d'interrogations qui, souligne-t-elle, « ne remettent pas en cause l'intérêt de la démarche ». Parmi ces dernières : le périmètre du RSA. « Il n'apparaît pas clairement décidé qu'il concernera tous les travailleurs pauvres, y compris les bénéficiaires de contrats aidés. » De même pour les jeunes de 18 à 25 ans, « grands oubliés des politiques publiques d'insertion professionnelle ». Enfin, la FNARS rappelle le risque que le RSA contribue à multiplier les emplois précaires. A partir de ces constats, elle formule plusieurs propositions. La première : assurer la lisibilité du dispositif, « afin d'éviter les écueils des précédentes…
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