L'étonnement, pour une nouvelle relation à l'usager
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Jocelyne SouliéLecture : 3 min.
Contre la routine et l'usure professionnelle, l'étonnement ? Jocelyne Soulié, assistante sociale au conseil général du Val-de-Marne, propose une variation sur cet état mental, familier des enfants, qui constitue une possible clé pour éviter la « banalisation de l'autre ».
« Le terme «étonnement» vient du latin etonare : ébranler comme un coup de tonnerre, la forme latine attonare signifiant «frapper de la foudre». C'est dire si l'étonnement peut prendre une tournure violente et tragique. Le mot «étonnement» a plusieurs sens. Le premier - qui m'a étonné par ignorance - est un terme de vétérinaire. Il se dit d'un cheval qui se heurte violemment à quelque obstacle. Etonner est également un terme de métier. Faire fendiller, en le chauffant, le sable destiné à la fabrication du cristal. Etonner un diamant, c'est y faire une fêlure. Etonner un drap, c'est trop le tirer.Une secousse du cerveauOn attribue généralement au vocable son sens figuré. Il s'agit de causer un ébranlement moral. L'étonnement devient commotion, sensation morale causée par quelque chose d'extraordinaire, de singulier, d'inattendu. L'étonnement étourdit. Par conséquent, il…
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