Le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées craint que le DALO ne profite pas aux « grands exclus »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : O. S.Lecture : 3 min.
« Le risque existe [...] que le droit à l'hébergement et a fortiori le droit au logement opposable [DALO] restent théoriques pour [les] grands exclus si nous ne savons pas adapter notre réponse », estime le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD) dans son rapport annuel 2007 (1), qui devrait être remis prochainement au président de la République. Par « grands exclus », l'instance désigne « ceux qui se trouvent aujourd'hui enfermés dans la rue, parfois depuis plusieurs années, et qui risquent de ne pas pouvoir en sortir si une adaptation et une réorientation des efforts ne sont pas opérées ». Une population dont les problèmes demeurent, selon le HCLPD, « mal pris en compte par le dispositif [d'hébergement] et ses évolutions », prévues dans le cadre de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable (2). « Trop de structures restent aujourd'hui composées de dortoirs où les sans-abri ne veulent pas aller », explique-t-il. « Ils ont développé une adaptation à la rue, ont organisé leur vie sur un territoire qu'ils ne veulent pas quitter pour un environnement qu'ils jugent comme plus insécurisant. » Le Haut Comité plaide ainsi pour la création…
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