« Grenelle de l'insertion » : les CEMEA défendent l'innovation et la clinique « psychosociale »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 1 min.
Au moment où le « Grenelle de l'insertion » touche à sa fin, les CEMEA (centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active) (1) rendent publique une contribution qui s'appuie sur leur expérience dans l'accompagnement des jeunes en errance, l'aide à l'insertion et la formation des professionnels du secteur médico-social. Pourtant nécessaire, l'innovation n'est pas favorisée dans le montage de dispositifs d'insertion, constatent les CEMEA. Ils plaident donc pour une évolution des cadres contractuels conventionnels, actuellement si rigides « que toute adaptation devient impossible. » Les conditions financières établies par les donneurs d'ordre ne permettent pas non plus de disposer du temps de travail et du personnel indispensables à l'innovation, tandis que les appels d'offres ne prévoient pas « de sortir des formes habituelles de travail ». Au total, « les structures mettant en place les actions d'aide à l'insertion sont de plus en plus considérées comme de simples opérateurs par les donneurs d'ordre, le principe du moins-disant venant logiquement trancher au détriment de toute offre non conforme à un modèle unique ». Face aux processus complexes de désocialisation, les durées…
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