Régularisation des salariés sans papiers : syndicats et associations réclament une réunion à Matignon
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Le nombre de satisfactions et de déconvenues possibles est difficile à prévoir. La CGT, qui a soutenu depuis la mi-avril la grève de quelque 600 sans-papiers qui travaillent pour réclamer leur régularisation (1), a remis environ 900 dossiers au ministère de l'Immi-gration et dans plusieurs préfectures d'Ile-de-France. A celles des grévistes se sont jointes en effet, selon le syndicat, les demandes de femmes salariées dans le secteur de l'aide à la personne, de salariés sans fiche de salaire mais qui peuvent établir des liens avec l'entreprise et de personnes licenciées depuis le décret de juillet 2007 faisant obligation aux employeurs de vérifier le titre de séjour de leurs recrues. Dans une interview au Journal du dimanche du 27 avril, François Fillon a néanmoins tempéré les espoirs : seules quelques centaines de salariés seront régularisées, a-t-il souligné, annonçant un examen « au cas par cas » des dossiers. Une goutte d'eau, les organisations patronales des secteurs « en tension » (BTP, hôtellerie, restauration...) évoquant le chiffre de 50 000 salariés en situation irrégulière. Des critères existent, affirme le gouvernement, se fondant sur la circulaire du 7 janvier, qui…
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