...tandis que la CGT dénonce la « liquidation » des DRASS et DDASS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
De son côté, la Fédération de la santé et de l'action sociale CGT, désapprouve la création « à marche forcée » des agences régionales de santé (ARS). Pour elle, il s'agit de la « disparition programmée et sciemment calculée des services déconcentrés ». Avec la « liquidation » des DRASS et DDASS (directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales), « beaucoup de choses vont changer, et en beaucoup plus mal ! ». L'organisation syndicale s'inquiète notamment de la « rupture de prise en charge entre le sanitaire et le social », les services de l'Etat chargés de l'action sociale risquant de « n'être plus que de simples «partenaires» face à la puissance de l'ARS et des collectivités locales ». Pour elle, une agence « au pouvoir exorbitant » sera un « mastodonte sans véritables contre-pouvoirs », qui pourra « restructurer le tissu sanitaire à sa guise, sans véritable cohérence nationale » et « dans une visée principalement comptable ». Conjuguée à la régionalisation, la réforme « empêchera la conduite par l'Etat d'une véritable politique nationale ». Effets « attendus » : des inégalités de traitement entre régions et « l'accentuation de la privatisation ». L'expérience…
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