Malgré leurs mauvaises conditions de travail, les AVS aimeraient persister dans la fonction
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
Plus de 700 auxiliaires de vie scolaire (AVS) et emplois vie scolaire (EVS), dont 541 accompagnant des élèves en situation de handicap, ont répondu à une enquête lancée en décembre dernier par l'Unaïsse (Union nationale pour l'avenir de l'inclusion scolaire, sociale et éducative) (1). Même s'il n'est pas parfaitement représentatif de la population concernée, cet échantillon d'un peu plus de 3 % de l'effectif total des 16 000 accompagnants livre des informations intéressantes sur une population mal cernée. Les répondants - des femmes à 91 % - sont plus âgés et plus formés qu'on ne l'imagine généralement. Ils ont en moyenne 34 ans, l'éventail allant de 20 à 60 ans. Si 11 % ont un niveau d'études inférieur au bac, 27 % ont le bac, 18 % un bac + 2 et 35 % un bac + 3 ou plus. Au plan statutaire, 73 % sont titulaires d'un contrat d'assistant d'éducation passé avec l'Education nationale (d'une durée de six ans maximum), c'est dire qu'ils sont surreprésentés dans l'échantillon. Les autres (27 %, contre 60 % dans l'effectif total), ont un contrat aidé (contrat d'accompagnement dans l'emploi ou contrat d'avenir), de droit privé, rémunéré à 90 % par le ministère de l'Emploi. Cependant,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques