Gratification : les conseils régionaux refusent « la prise en otage » des étudiants
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : I. S.Lecture : 2 min.
Annulation, reports à plusieurs reprises des dates de départ en stage... Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'impréparation de l'application du décret du 31 janvier dernier sur la gratification aux étudiants en travail social aura réussi à désorganiser profondément le déroulement des études (1). En laissant pourrir une situation qu'il a lui-même créée, et à l'approche de l'été, l'Etat prend le risque d'aboutir à la paralysie du système de formation. Situation d'autant plus incompréhensible que le secteur doit faire face à une pénurie de professionnels qualifiés et que les besoins explosent dans de nombreux champs (personnes âgées, handicap, exclusion, protection de l'enfance, etc). C'est dire la colère et l'inquiétude au sein de la Coordination nationale des travailleurs sociaux en formation, qui devait désigner ses porte-parole le 25 avril à Limoges. Une colère qui continue d'être largement relayée en région à travers des manifestations ou blocages d'écoles. Par exemple, les étudiants de l'Association pour les formations aux professions éducatives et sociales de Bruz (Ille-et-Vilaine) barraient les portes de leur centre de formation le 23 avril et ont entrepris une marche…
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