Le contrat d'autonomie déstabilise les missions locales
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
La parution, le 21 mars, du cahier des charges de mise en oeuvre du contrat d'autonomie prévu par le plan « Espoir banlieues » de Fadela Amara (voir ce numéro, page 15) reste en travers de la gorge des acteurs des missions locales. La réaction des représentants des salariés et des employeurs est unanime : l'objectif de ce nouveau contrat - accompagner dans l'insertion les jeunes de 16-25 ans les plus en difficulté, avec une approche globale personnalisée - coïncide exactement avec le coeur d'activité des missions locales, notamment dans les zones urbaines sensibles. Ce rôle d'accompagnement, reconnu dans le code du travail, a même été rappelé dans la circulaire de la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle sur les nouvelles modalités de financement des missions locales. Celle-ci prévoit la mise en oeuvre d'une convention pluriannuelle d'objectifs (1), fondée sur une négociation de moyens et de résultats au regard d'un diagnostic partagé sur le territoire. Or, pour mettre en oeuvre ce nouveau contrat d'autonomie, s'étonne le Synami (Syndicat national des métiers de l'insertion)-CFDT (2), l'Etat a décidé de procéder par appels d'offres en direction d'opérateurs…
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