Lutte contre les sectes : la Miviludes juge les mineurs mieux protégés mais s'inquiète des dérives psychothérapeutiques
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
Dans son cinquième rapport annuel (1) remis le 3 avril au Premier ministre, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'est notamment penchée sur les suites données aux 50 propositions formulées en décembre 2006 par la commission d'enquête parlementaire sur « l'enfance volée » afin d'améliorer la protection des mineurs victimes des sectes (2). Le bilan établi par l'instance est à cet égard plutôt positif. En effet, « après un an, force est de constater que de très nombreuses mesures ont d'ores et déjà été mises en oeuvre », en particulier grâce à plusieurs amendements adoptés dans le cadre de l'examen de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance (3) ou celle - du 5 mars 2007 également - relative à la prévention de la délinquance (4). Cette dernière a repris par exemple la proposition d'imposer, pour le recours à l'enseignement à distance, l'enquête sociale du maire exigée pour l'instruction à domicile. La commission sur « l'enfance volée » incitait également les conseils généraux à « mettre en place des formations au fait sectaire en direction des personnels de leurs services sociaux en charge des procédures…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques