Une étude européenne propose des indicateurs sur la violence faite aux mineurs détenus
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Le document arrive à point nommé, au moment où le décès récent de deux jeunes détenus, à l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu (Rhône) et à la maison d'arrêt de Valence (Drôme), a remis sur la place publique l'insécurité du milieu pénitentiaire. DEI-France vient de publier une étude réalisée en Belgique, aux Pays-Bas, en Angleterre et Pays-de-Galles et en France, avec deux autres sections de Défense des enfants International, la Howard League for Penal Reform et avec le soutien de la Commission européenne. Elle pointe du doigt la nécessité de mieux mesurer les différentes formes de violence existant dans les institutions de détention pour mineurs (1). Si, dans la plupart des Etats européens, les taux de criminalité juvénile sont restés stables durant la dernière décennie, chacun des pays étudiés a pourtant pris prétexte d'une augmentation des crimes pour réformer sa justice pour mineurs et la rendre de moins en moins spécifique. Avec, en corollaire, une plus forte propension à sanctionner les mineurs comme des adultes, donc à recourir à l'incarcération. En dépit de la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant, selon laquelle la privation de…
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