Quatre fédérations de la CGT alertent sur les risques qui pèsent sur l'AEMO
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Les mesures d'action éducative en milieu ouvert (AEMO) en danger ? C'est l'inquiétude exprimée par la fédération CGT de la santé et de l'action sociale, la Fédération CGT des services publics, l'Union nationale des syndicats CGT de la protection judiciaire de la jeunesse et l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT)-CGT (1), le 26 mars, à Reims, à l'occasion du congrès national du Cnaemo (Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert). Premier sujet de préoccupation : l'application de la loi sur la prévention de la délinquance, qui commence à être « source de conflit dans les services de milieu ouvert », alors que les décrets d'application de la loi sur la protection de l'enfance, eux, peinent à voir le jour. « Il n'est plus du tout exceptionnel qu'un maire demande à un service de prévention spécialisée ou d'AEMO de rendre des comptes sur la situation d'un jeune et de lui transmettre des informations nominatives », explique Alain Dru, secrétaire général de la CGT-PJJ. Alerté de telles entorses à l'éthique et à la déontologie des professionnels, le Conseil supérieur du travail social devrait étudier la question le 4 avril (voir ce numéro, page 7). Autre…
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